
Il est loin d’ici,
Dans un océan de vagues,
Une île verte et pourtant colorée.
Une île aux fleurs troublantes,
Telle la Rose de Porcelaine
Une île aux épices odorantes
Tel les colombo et curry.
Souvent là-bas mes pensées divaguent.
Pour moi qui suit frileuse,
Il y fait toujours beau,
Sauf quand le vent se déchaîne
En un tourbillon de pluie.
Il y fait toujours chaud,
Sur terre et dans l’eau.
Souvent là-bas mes pensées m’entraînent.
D’un côté de cette île
Les vagues et les rouleaux
Se meurent
Sur le sable chaud,
Et de l’autre côté ,
Le sable se meure
Dans le calme et la douceur
De l’eau.
Souvent là-bas s’envolent mes pensées.
Sur le sable fin,
Quelques parasols naturels
Vous protègent
Des chauds rayons du soleil ;
La plage est si belle
Qu’ on pourrait y passer
des jours sans fin.
Jamais là-bas il ne neige.
La vie y est douce
Pour ceux qui ne font rien.
La montagne furieuse s’est endormie
Et c’est tant mieux.
Cocotiers, palmiers et bananiers y poussent.
Les gens de là-bas sont gentils
Et chaleureux.
J’attends de pouvoir y revoir les amis.
Isabelle et Monique,
Les marchandes de bonheur
Du petit marché du village,
Où nous allons tous les matins.
On peut y acheter légumes pays,
Fruits et fleurs exotiques.
Du rhum et du punch planteur,
Et des petits quelques choses
Pour ramener en métropole.
Là-bas, dès le premier voyage,
Dès le premier séjour
J’ ai attrapé un coup de cœur
Je sais qu’à nouveau, un jour,
Qui sera rose,
Le grand oiseau de fer,
En un long vol,
M’emportera heureuse
Vers cette île exotique,
Verte, colorée et merveilleuse,
Où je serais toute à mon affaire,
Et où les seuls pirates
Sont les affreux moustiques.
C'est l'île au riz et aux maisons créoles,
A la cuisine savoureuse,
A la musique biguine et au zouk,
Au vivaneau, à la langouste.
Une île, là-bas, sous les tropiques.
Entre Sainte-Lucie et la Dominique,
Qui rime avec Martinique.
Tiens, ça fait du bien de parler soleil et couleurs ;ça met du baume au coeur.
Bon week-end et à la semaine prochaine !