samedi, avril 29, 2017

tranche de vie 3

Dans mon malheur, tout s’était orchestré de belle façon. Ma première matinée de travail fut de faire des bandes à la dymo pour les dossiers suspendus de l’agence d’assurances, sans doute un test pour savoir si j’allais rechigner à faire cela  ; j’ai eu mal au poignet pendant deux jours. Le début d’une seconde déprime était derrière moi, je revivais, d’ailleurs, quinze jours après être partie de chez moi, ma Maman m’avait dit que je n’avais déjà plus la même tête.
Le matin, j’emmenais les enfants, un au collège, l’autre au lycée et je revenais finir de me préparer pour aller au boulot. Dans l’agence, travaillaient le Boss, son épouse Louisette qui s’occupait de la comptabilité, un ancien qui devait être déjà là du temps du prédécesseur, il s’occupait des sinistres, et un jeune homme un peu foufou qui était à la production.


Je ne tiens pas  à faire de la pub pour la Compagnie 
pour laquelle je travaillais.
 Je vous laisse deviner laquelle en vous donnant 
quelques indices sur le logo : 
fond blanc, un peu de jaune,, un peu de bleu 
 et juste trois lettres noires en minuscule.


On me donna comme tâches, outre le classement, les petits sinistres à gérer tels que les bris de glaces sur les automobiles et les dommages électriques dans les maisons. Je tiens à préciser que je ne connaissais rien mais de rien au travail d'une agence d'assurances.

L’Ancien, le Monsieur Sinistres, l’était doublement, car il était abonné à la chopine et arrivait à l’agence le matin, la tête dans le sac et on voyait bien (on le sentait surtout) qu’il n’avait pas eu le temps de passer dans la salle de bains.
Je ne crois pas que ce fut la raison de son renvoi, mais plutôt une question de détournement de primes payées en espèces par certains clients. Je fus donc catapultée aux sinistres et là, j’ai commencé à traiter des dossiers beaucoup plus intéressants et techniques de ce que je faisais précédemment, et c’est à partir de cette promotion que j’ai travaillé plus d’un mi temps, ce qui arrangeait bien mon porte-monnaie. 


L’agence était installée au rez de chaussée de la maison du patron, puis un jour il nous apprit que nous allions déménager dans un local situé en plein centre ville. En face il y avait une boulangerie pâtisserie, plus pâtisserie que boulangerie, le pain y était en dépôt mais la pâtisserie y était délicieuse, A chaque anniversaire de l’un d’entre nous, celle ou celui dont c’était le jour devait payer contre cadeau, le quatr’heures à tout le monde. Nous avions une machine à café-thé pour accompagner nos gourmandises.
Au fil du temps, je m’aperçus que mon collègue un peu foufou n’était pas toujours très assidu à son travail.

J’étais la préposée au courrier que j’affranchissais avec une machine et que j’allais porter à la Poste non loin de là. Pour m’y rendre je passais devant un magasin de meubles tout proche de l’agence que mon Boss connaissait bien pour aller y prendre des conseils car il avait un hobby, le travail du bois.

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Je vous souhaite un excellent week-end !
A LUNDI 
!
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vendredi, avril 28, 2017

tranche de vie

Première livraison de meubles chez mes Parents, je connais bien le chauffeur, c’est lui qui venait livrer là où j’étais avant les produits nécessaires à la profession de mon ex, artisan-peintre, et à l'usine de Calibreuses à fruits dans laquelle j'avais été  secrétaire au service Exportation. Il m’avait regardée assez surpris de me voir là mais sans plus. C’est à une autre livraison, l’air toujours étonné de me voir réceptionner tous ces meubles, que j’ai fini par lui en dire le pourquoi.
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L’obtention d’un logement se fit relativement rapidement, et c’est en allant l’assurer que mon Assureur à qui je devais bien donner des explications, me proposa de remplacer sa secrétaire qui venait d’être en congé maternité, c’était un emploi seulement à mi temps mais qui tombait à pic.

Mon logement était situé sur les hauteurs de la ville, dans une petite cité HLM, avec des appartements de plein pied. Le mien était composé d’une cuisine, d’une salle de séjour dans laquelle je m’étais fait un côté manger et un côté salon, de trois chambres à l'étage pour que mes deux enfants ait chacun la leur et une salle de bains. Les HLM de la Sarthe avaient changé de sol de la salle de séjour et repeint toute la salle de bains.

Les occupants d’avant avaient laissé le logement dans un état de puanteur incroyable, de saleté et de crasse. Avant d’y habiter, j’ai fais quelques travaux : j’ai retapissé la cuisine, repeint les portes du couloir et j’ai surtout nettoyé, nettoyé et nettoyé encore. Derrière les tuyaux bas de la cuisine, j’ai retrouvé, des frites, des nouilles et des champignons. Chaque fois que je repartais chez mes Parents (je m’étais acheté une voiture, une Renault 12 bleue ciel), je laissais derrière les volets fermés les fenêtres ouvertes pour que les mauvaises odeurs aillent voir ailleurs.

Mon Papa m’installa tous mes meubles en kit, cuisine en pin clair, salle de séjour noire, et les trois chambres. La mienne tout en blanc et j'avais acheté aux enfants, chacun un meuble combiné armoire- bureau-lit. J'avais acheté un frigo, une plaque de cuisson, un petit four et une machine à laver.  C'est ainsi que, un peu avant la rentrée des classes de septembre 85, j’emménageais, dans mon nouveau logement, j’avais commencé à travailler le 6 août.



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jeudi, avril 27, 2017

tranche de vie

En juin 1984, le 18 exactement, je demandais à l’avocat auprès duquel mon ex et moi faisions notre demande de divorce, quand pouvais-je reprendre mon nom de jeune fille, dès maintenant si voulez m’avait-il répondu ; et c’est que je fis dès le lendemain auprès des diverses organismes auxquels j’étais affiliée d’autant que mon nom de naissance fleur bon le printemps, même si je suis née au mois de Janvier. Je voulais redevenir moi-même et non pas rester celle que mon ex voulait que je sois, et je voulais surtout ne pas mourir.

A la demande de mes Parents qui fêtaient ce mois-là leur anniversaire de mariage, fête prévue dans leur jardin et fixée au 30, j’attendis donc que celle-ci soit passée pour quitter le domicile conjugal, avec simplement mes fringues et mes deux gamins. Je suis partie de chez moi début juillet en ayant devant moi ni travail, ni logement.

 

J’allais donc m’installer chez mes Parents qui habitaient le même village. Pour ne pas que les enfants fassent un peu le «bazar»  dans leur maison, je les installais pour dormir dans la caravane que mon ex avait amenée dans la cour.


C’est là que quelques jours après, je crois me souvenir que c’était le 13 Juillet, nous avons subi, ce matin-là, un terrible orage de grêle ; les enfants n’avaient pas eu le temps de venir dans la maison. Ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas eu peur mais que les grêlons sur le toit de la caravane avait fait un boucan d’enfer. Le chemin en pente qui passait devant la maison s’était transformé en un vrai torrent. Un tas de grêlons s’était formé au pied des quelques marches qui menaient au potager, il est resté là plusieurs jours avant qu’il ne dégèle. Sur les pieds de tomates que mon Papa avait plantés, il ne restait plus que les tiges et les salades étaient de la bouillie verte.

Je m’étais mise à la recherche d’un logement auprès des H.L.M. de la Sarthe, puis avec l’aide financière de mes Parents je m’achetais des meubles en kit, sur un catalogue de La Redoute. Je récupérerai, plus tard chez mon ex, une commode en bois blanc que nous avait donnée mes Parents et leur première table de nuit qui était sous la télévision. J’ai laissé tout le reste, je ne voulais rien emporter d’autre qui pourrait me rappeler la vie que je venais de vivre difficilement, surtout les dernières années.


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mercredi, avril 26, 2017

tranche de vie

J'en ai un peu assez de montrer toujours les mêmes choses, les mêmes fleurs, les mêmes plantes et quelques oiseaux qui sont beaucoup moins nombreux, alors, entre quelques publications habituelles, je vous propose plusieurs épisodes d'un texte que je suis en train d'écrire (en ce moment je suis plus à ma plume qu'à mes fourneaux) sur une tranche de ma vie,  entre 1984 et 2006 -. 



photo d'identité datant du début des années 80-. Mon regard en dit long sur mon état moral, je souris à peine, et ce qui ne se voit pas, je suis très maigre. Quelques années auparavant, j'avais fait une grosse déprime dont je me suis sortie en allant voir un homéopathe.
En juillet 1983, j'étais allée à Paris chez mon ami Maurice, changer un peu d'air. Je me souviens qu'entre la gare Montparnasse jusqu'à chez lui, je me sentais super bien. A mon retour, je savais qu'il fallait que je prenne la décision de me libérer pour ne pas mourir. Mon deuxième fils allait avoir 10 ans, il était temps que je pense un peu à moi. C'est ce que je fis moins d'une année plus tard, me sentant à nouveau au bord du gouffre.

A demain donc !
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mardi, avril 25, 2017

jaune



Bonne journée !

dimanche, avril 23, 2017

rouge, enfin presque

Erable du japon
Il est super beau cette année !

C'est un  jour important pour notre Pays aujourd'hui pour les cinq années à venir, même s'il faudra encore attendre deux semaines pour le résultat final. C'est la raison pour laquelle, je termine ma trilogie de couleurs. Bon vote !
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samedi, avril 22, 2017

blanc

Oranger du Mexique. Bien fleuri (il y a la même chose de l'autre côté de la boîte aux lettres américaine) et ça sent super bon. Thérèse  a vu juste, demain ce sera rouge.


Premier bouquet cueilli le Dimanche de Pâques

Second bouquet cueilli avant hier. Je crains que pour le 1er Mai, le muguet du jardin soit défleuri.
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Exceptionnellement A DEMAIN !
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vendredi, avril 21, 2017

bleu

Les centaurées du bassin aux poissons, 
bien fournies cette année


Les iris sont en fleurs mais moins nombreux que les autres années.
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*o*o*o*o*o*

vendredi, avril 14, 2017

ça va pas mieux

Tellement fatiguée que je n'arrive même pas à dormir un peu le matin ni pour une sieste.
Super mal dormi encore cette nuit qui fut courte et le peu que j'ai dormi, ça été du grand n'importe quoi. Je me réveille plus fatiguée que quand je me couche.
De plus, depuis 3 jours, j'ai une connexion merdique qui ne me donne pas envie des rester devant mon écran à attendre des plombes que ça veuille bien marcher.

Je vais peut-être mettre ce blog en pause 
quelques temps.
A plus tard !

ç

mercredi, avril 12, 2017

communiqué

Cela fait 5 nuits consécutives au cours desquelles je dors peu ou très mal, ce qui est encore plus néfaste. Je suis vannée ce matin, comme je l'étais d'ailleurs, hier, et après un p'tit dèj' pris en dormant à moitié, je vais essayer d'aller dormir un peu, si j'y arrive.
Je vous souhaite une bonne journée !

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mardi, avril 11, 2017

salon de jardin

L'autre jour, étant au Mans, mon Chéri et moi sommes allés dans un magasin Gifi voir si on trouvait des nouvelles jardinières de fenêtres adéquates à nos rebords, nous venions juste de chercher dans un Jardiland mais sans succès (du coup nous les avons achetées ici à la jardinerie du Centre Leclerc). Donc, dans la magasin Gifi, nous passons devant les salons de jardin : ça fait pas loin de trois ans que nous parlons de changer le nôtre, un vieux en rotin que nous avons depuis 15 ans et que j'avais déjà acheté d'occasion. J'ai fait des recherches sur Internet et en avais trouvé un beau en résine tressée marron mais les coussins sont blancs. Puis mon Chéri me dit que nous avons déjà fait des frais avec les nouvelles fenêtres, que l'on verrai cela l'année prochaine, quittes à en acheté un beau. Dans ceux exposés il y avait les éternels en résine tressée noire, un peu trop au carré, et parmi ceux-là, que ne voyons nous pas, un tout bébête, en plastique gris, avec des formes arrondies et des croisillons. Nous n'avons pas réfléchi trop longtemps, vu le prix, nous nous sommes dit qu'il ferait le temps qu'il fera et basta ! Un coup de bol, il n'en restait plus qu'un.


Bonne journée !

samedi, avril 08, 2017

peupliers voisins

Pour répondre à Cergie  et à Marguerite 😊 après ses commentaires d'hier, je veux préciser que sur la première photo du ciel du vendredi c'est le pignon de la maison du voisin que l'on voit et que les peupliers de l'autre ne sont pas alignés en rangs d'oignons car depuis la dernière l'intervention du bûcheron, ils poussent un peu n'importe comment, ce sont des peupliers à plusieurs troncs. Ces peupliers vont bientôt nous empêcher de pouvoir profiter du soleil de fin d'après midi.😌

Pour illustrer le début de mon propos, voici un de ces arbres qui a pris un coup de bourrasque à la dernière tempête, pourtant qui n'était pas la tempête du siècle. Heureusement il penche du côté que quand il va tomber, s'il tombe un jour, il ne fera pas de dégâts chez nous, peut-être dans le champs du troisième voisin, qui lui, a failli l'année dernière, nous faire crever la haie de leylandii à cause du désherbant qu'il épand avant de semer son maïs.


Je vous souhaite une excellente fin de semaine avec tout plein de soleil !
A la semaine prochaine !
☼☼☼

vendredi, avril 07, 2017

le ciel du vendredi

Le ciel de ce matin ne vaut pas un cliché, il est bleu clair pour le moment bardés de traces d'avions, car ici, nous sommes sur le trajet des lignes allant et revenant de l'ouest, de ceux qui traversent l'Atlantique.
Aussi, je crois que c'était mardi, le ciel tirait sur le gris.



Je vous souhaite une belle journée (fait pas chaud ce martin mais ce tantôt ça va chauffer), et je vous dis à demain.
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jeudi, avril 06, 2017

du blanc au jaune coucou

Un jour j'ai eu l'idée de planter un pied de coucous dans le parterre du bassin aux poissons et maintenant j'ai un beau petit carré.
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Entre coucou oiseau et coucou fleur, le printemps est bien là !
A DEMAIN !

mercredi, avril 05, 2017

cerisier en fleurs


Alors qu'aujourd'hui, le ciel sera gris pratiquement toute la journée, voici du ciel bleu enjolivé par les belles fleurs blanches de notre cerisier à fruits presque noirs.

Si elles ne gèlent pas, cela promet une belle récolte.
J'en connais un qui va se régaler.
L'arbre est tout en fleurs.
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Je vous souhaite une bonne journée !
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mardi, avril 04, 2017

Communiqué

Je n'ai pas commencé la journée comme d'habitude quand je veux publier et le temps passant si vite, c'est maintenant l'heure d'aller me faire ma boisson chaude....
 Voilà qui est fait !
Mon premier travail ce matin a été de faire des recherches sur une pièce détachée que nous devons changer sur notre pompe à chaleur.
Hier, nous sommes donc allés à l'entreprise qui nous a vendu la dite pompe, et là, mon Chéri est tombé sur un abruti de première, une tête à claques. Malgré les explications simples et précises donnée par mon Chéri, la tête d'abruti n'a rien voulu savoir. Il voulait qu'on lui donne le nom exact de la pièce qui n'est que l'afficheur électronique, le nom d'afficheur ne lui disant absolument rien.  D'ailleurs, la fille de ma vieille copine qui travaille dans cette boîte nous a bien confirmé que le type en question était un c.. -. Je ne comprends pas que la Direction garde un employé qui se fout complètement des demandes des clients, qui ne cherche pas plus que ça, et qui, en plus, est tout juste aimable.
Donc, ce matin, après quelques recherches ciblées, j'ai trouvé.
Je gars mal embouché doit nous envoyer par mail l'éclaté de la machine pour qu'on lui donne précisément le nom de la pièce recherchée. Je ne sais combien de temps cela va demander, mais il y a de forte chance qu'on aille la chercher ailleurs ou éventuellement directement sur internet.

Cela vous semble compliqué à comprendre ?

En ce qui concerne la visite chez l'ORL, tout va benné !

Par ailleurs, en ce qui concerne l'ancien lampadaire, je voudrais dire à Belle Maman, 
qu'il ne s'agit pas du lampadaire offert par les potes Allemands.

Pour finir, si je repeint l'ancien héron, où vais le mettre ? Pour le moment il est toujours là, quelque part dans un coin, je vais voir si je le retape ou pas.

A PLUS TARD !
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lundi, avril 03, 2017

enfin en place !

Pour remplacer l'ancien lampadaire blanc du jardin qui est moins haut et seulement à une seule lumière, l'année dernière, j'ai offert à mon Chéri un plus grand et plusss beau.



L'ancien sera repeint et posé de l'autre côté quand nous ferons déplacer la pompe à chaleur, qui, depuis que nous avons supprimé les haies ne se trouve pas à une place adéquate.

Pour répondre à la question de Tilia  concernant l' ancien héron, dans l'état de pâleur dans laquelle il est, il va finir à la déchetterie.

C'est jour mon Chéri aujourd'hui. Nous allons au Mans, en partie pour son boulot, et consulter son chirurgien du nez. De suite je précise que ce n'est pas pour une éventuelle chirurgie plastique, non, c'est pour tout autre chose. J'espère et lui aussi que ce ne soit pas aussi lourd que l'année dernière pratiquement à la même époque. A DEMAIN !

samedi, avril 01, 2017

Héron

Tout d'abord, je n'ai pas pu visiter vos blogs hier, 
j'ai eu de la visite.

Le héron du bassin aux poissons, qui les surveille sans les attraper avec son grand bec emmanché d'un long coup. Ce n'est pas que le précédent s'était déplumé au fil du temps, mais le soleil l'avait rendu tout pâle bien que je l'avais déjà remis en couleur avant qu'il reçoive une couche de vernis dans l'atelier de mon Chéri.
Je ne sais si les prix augmentent, mais il était étiqueté beaucoup moins cher que ce que j'avais pu voir jusqu'au jour de l'achat.
Je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à la semaine prochaine. 
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