Après
mon retour galère du Poitou mardi après midi, après la très
mauvaise nuit qui s’en est suivie, non pas à cause d’un mauvais
rêve où un camion aurait accroché ma voiture, non, mais à cause Miss
Moon, en général, le lendemain, je n’ai pas les idées très
claires.
Aussi
hier matin, ayant quitté mon post d’internaute relativement tôt
par rapport à d’autres jours, je me suis installée dans mon
fauteuil avec mon cappuccino au caramel et mon maquillage pour me
faire de beaux yeux. Puis avant même d’avoir fini ma boisson
chaude, étant prise d’un élan de courage, je fais les carreaux de
la fenêtre du salon, puis sur ma lancée, je décide de dépoussiérer
le haut de l’argentier et tout ce qui est dessus.
Sans
stress aucun, après avoir tout bien nettoyé, je remets tout en
place, et là, un éclair de lumière a traversé ma petite caboche ,
et je me dis à moi-même « Mince ! On a rien à manger ce
midi ! Il n’y a plus de salade dans le frigo ! ».
La panique me prends et je coure dans ma cuisine. J’avais envisagé
de faire une salade piémontaise à ma façon. Il est déjà 10h15 -
Je
sors deux œufs frais du frigo, les mets dans de l’eau chaude 5
minutes avant de les faire durcir, je prépare ma sauce, coupe 3
pickles en rondelles, je mets de l’eau à bouillir dans une
casserole pour les œufs, j’épluche mes patates, les lave, les
coupe en morceaux, les œufs sont durs je les refroidis avec de l’eau
et des glaçons. J’entends ma machine à laver essorer, va me
falloir aller étendre mon linge afin que je ne le sorte pas froissé
de la machine, je mets à cuire les patates et les refroidis à
plusieurs fois, j’écale les œufs, les coupe dans la sauce, je
mets des dés de jambon dans le saladier, et je vais étendre
quelques pièces de mon linge seulement car je veux pouvoir
surveiller mes patates sur le feu.
Il
est onze heures, je préchauffe mon petit four pour cuire une petite
baguette, pendant que les patates finissent de refroidir, je vais
étendre le reste de mon linge, les patates sont froides enfin pas
tout à fait mais tant pis, je les mets dans le saladier, je tourne
et le mets au frigo. j’enfourne le pain, et là, je respire, je
suis dans les temps.
J’ai
bien mérité ce qui suivra, car je ne sais s'il fait chaud dans le Piémont à cette époque, mais hier dans ma cuisine, il y faisait chaud comme en Toscane.
Comme
tout ce que je fais en vitesse, ma salade était super bonne, même
pas besoin de rectifier l’assaisonnement.
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