J'en reviens à l'usine de calibreuses à pommes dans laquelle j'ai travaillé quelques années, je dirai de 1972 à il se peut 1976 -.
Donc, je disais que l'usine a voulu fabriquer une calibreuse à poids sur je ne sais plus combien de lignes, sans avoir fabriqué au préalable un prototype, livrée justement en Italie, le châssis de la machine n'étant pas assez costaud, la calibreuse s'est écroulée. Cela et le reste ont fait, qu'au bout d'un moment, l'entreprise a été mise en redressement judiciaire et elle fut rachetée par celle de Moissac.
Au fils des mois, tout c'est dégradé. Nous avions été jusqu'à 4 dans le service Exportation : 2 commerciaux, une secrétaire et Bibi. La secrétaire n'était pas à la hauteur du travail qu'elle avait à faire, et sans vouloir faire péter l'élastique de mes chaussettes, c'est bien souvent moi qui la sauvait de ses âneries. Un jour, voulant m'aider à mettre le courrier sous enveloppes, elle s'est mélangée dans les enveloppes et du coup un devis pour l'Italie est parti en Afrique du Sud et celui pour l'Afrique du Sud en Italie.
Elle est partie un peu avant les ennuis, elle avait été remplacée par un jeune qui parlait 4 langues. Il avait été embauché juste au moment du second dépôt de bilan ; je ne vous dis pas sa surprise et bien évidemment il s'en est allé vers des horizons plus prometteurs et ensuite les deux commerciaux ont donné leur démission.
Je me suis donc retrouvée toute seule dans le service et au bout de quelques mois, j'ai rendu mon tablier. après avoir connu deux dépôts de bilan.
Au bout d'un certain temps, l'usine ne travaillait plus qu'en SAV pour les installations de calibrage locales, voire de plus loin.
Je passe souvent devant cette usine qui se délabre. L'herbe pousse au pied du bâtiment. Dernièrement un camion est venu prendre possession dans les ateliers de quelques machines. Les bureaux donnant sur la rue, c'est triste de voir comment ce lieu est devenu.
Le bureau du service Exportation était sur la droite. Dans la maison que l'on voit sur le côté, il y avait des bureaux, elle est également abandonnée.
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7 commentaires:
La vie est ainsi faite ,j'ai vécu la faillite d'un de mes patrons et en dernier lieu le décès d'un autre qui avait juste l'âge de partir à la retraite!
Gros bisous et bonne journée pluie et neige au programme j'oublie le vent !
Mitou
les petites entreprises sont difficilement viables et si elle n'est pas à la hauteur elles disparaissent !
je ne suis pas très présentes car en crises de vertiges depuis jeudi dernier...
Coucou Claude.
Oui les années de travail tout un programme.
Des bon moment d'autres moins ainsi la vie va...
Bises, passe une très bonne semaine, A +
C'est toujours émouvant de revoir des lieux où l'on a travaillé.
Comme j'ai travaillé dans des lycées et pour la Ville de Toulouse, mes lieux de m"moire ont la chance d'être encore debouts.
Bonne journée, Claude
C'est triste une usine qui tombe en ruines. Quant à l'Italie, on sait tous que Rome est la capitale de l'Afrique du Sud. Si,si! Belle journée.
Bonjour Claude,
Pour moi aussi, les bureaux où je travaillais n'existent plus pourtant une grande firme, mais pas de successeurs pour la reprendre. Ça fait un petit pincement au cœur quand on revoit les lieux dans lesquels on a passé de bons moments pendant des années.
Bise.
Je n ai pas eu à subir ces d'échéances ayant toujours travaillé pour l état français. Mine de rien, j ai quand même testé 3 administrations.
Belle journée.
Bises
lavandine
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