jeudi, août 25, 2011

Liberté retrouvée


En ce jour du 25 Août 1944, quatrième année de la dernière guerre mondiale, ce fut le début de la fin pour les envahisseurs Teutons qui s’étaient crus définitivement en territoire conquis, et enfin, la presque fin du début d’une guerre commencée le 3 Septembre 1939 -.
A partir du 6 Juin de la même année, la route fut longue vers Paris et beaucoup de soldats qui étaient sortis vivants de l’enfer du débarquement, trouvèrent la mort, ainsi que de nombreux civils, au cours de la Bataille de Normandie et de bien d’autres affrontements avec l’ennemi.
Paris s’était donc préparé à sa libération, non pas complètement par lui-même, comme l’a déclaré un certain Grand Général, mais avec l’aide de la 4ème division d’infanterie US.
La deuxième division blindée du Général LECLERC entra la première dans la ville. Les Parisiens qui s’étaient insurgés plusieurs jours avant avaient tenu bon, ainsi que leur avait dit le Général Leclerc : « Tenez bon, nous arrivons ».
Les affrontements durèrent une partie de la journée et l'acte de redition fut signé dans le milieu de l’après-midi et là, Paris était enfin libre, libre de revivre à la mode de chez nous, à la mode de Paris. Beaucoup sont morts pour cela. Certains n’auront pu participer à la marche sur Berlin et d’autres n’auront pas eu la joie de cette victoire et le bonheur de vivre dans un Paris libéré. Jamais plus on ne verrait le nom des rues de la Capitale inscrits en allemand, jamais plus on ne marcherait au pas de l’oie sur les Champs-Elysées, jamais plus la croix gammée ne flotterait sur la ville. Hitler avait donné l’ordre au commandant du « Gross Paris » de réduire la ville à l’état d’un champ de ruines. Il n’en sera rien car, convaincu par Monsieur Nordling, le Consul de Suède en poste à Paris, le Général von Choltizt désobéira aux ordres reçus et sa désobéissance aura contribué à sauver Paris d’une destruction massive.
Il faudra attendre encore de longs mois, soit sept et 8 jours exactement, pour que le cauchemar de cette guerre se termine à jamais, guerre qui aura duré plus de 5 longues années. Paris aura payé un lourd tribu pour sa libération. Le bilan des pertes et des blessés, côté français, est de :
2ème
DB 130 tués 300 blessés
F.F.I. 500 tués 1000 blessés

Et du côté de la population : 400 tués et 5500 blessés

Il est à noter que le premier soldat Français à entrer dans Paris le 24 Août au soir était le Capitaine Raymond DRONNE de la 2ème DB au volant de sa jeep sur laquelle on pouvait lire « Morts aux cons ». Raymond Dronne était Sarthois, né
à Mayet, non loin d’ici et il fut Maire D’Ecommoy pendant plusieurs années. Ecommoy est situé à mi chemin entre ici et Le Mans. Il fut aussi Député de la Sarthe.
A DEMAIN !

7 commentaires:

Daniel a dit…

Coucou..
Tu es incollable en histoire !
Bonne journée A +

perrine a dit…

Raymond Dronne j'ai bien entendu parler de lui ,tu viens de m'apprendre son histoire.
Merci à toi de ce partage.
A bientôt et belle journée

Cergie a dit…

Hier j'ai entendu que les premiers à entrer ds Paris étaient espagnols et mon mari confirme : des républicains espagnols appartenant à une division du Général Leclerc.
La poche de St Nazaire n'a été libérée que le 8 mai 1945. C'est comme cela : certains sont libres et d'autres pas encore et la guere elle est toujours quelque part dans le monde. En tous les cas tu as de la mémoire, Claude !
Bon WE à toi !

claude a dit…

@ Cergie
Sous le commandement du général Leclerc, le capitaine Dronne pénètre dans Paris par la porte d'Italie avec sa 9e Compagnie (régiment de marche du Tchad, essentiellement constituée de républicains espagnols) forte.
Tu n'as par tort et moi non plus.

Cergie a dit…

Bien entendu que tu n'as pas tort, tu vois moi je pique des bribes de ci et de là et ensuite j'oublie, heureusement que j'ai mon mari qui est un passionné comme toi.
Chacun a sa guerre, ce qui est important pour lui est ce qu’il vit et souffre. On part du particulier (le capitaine Dronne) au général (Leclerc). Et tout cela entre dans le creuset de l’Histoire.
En tous les cas tu es notre mémoire, Claude, merci d’être toi.

Solange a dit…

Merci pour cette page d'histoire, des détails que je ne connaissais pas.

Miss_Yves a dit…

Les Frères Jacques La confiture

La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés

Faudrait contrôler sa tartine
La tenir droite exactement
On la met en douce elle s'incline
Ça coule irrémédiablement

Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l'avant bras jusqu'à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin

Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s'écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi

Au moment de passer l'éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s'étend

C'est pour ça qu'y'en a qui préfèrent
Manger d'la crème de marrons
Ça colle au pain c'est sans mystère
C'est plus commun mais ça tient bon

On fait l'école buissonnière
De retour on prend l'escabeau
On va tout droit vers l'étagère
Pourquoi tourner autour du pot

Qu'elle soit aux fraises à la rhubarbe
On l'ingurgite goulûment
La confiture on la chaparde
On l'aime clandestinement

Puis un jour on est bien en place
On mène la vie de château
Dans les avions dans les palaces
On vous porte sur un plateau

La confiture qui dégouline
Qui coule coule sur les mains
Qui passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés...

Lyrics: La confiture, Les Frères Jacques