En ouvrant une fenêtre de l’étage,
J’aperçois dans le champ voisin
Quatre pattes et un fessier,
Le reste de la bête étant cachée
Sous le vert feuillage
D’un peuplier.
Je descends l’escalier quatre à quatre,
Pour prendre mon APN,
Remonte les marches deux par deux,
Arrive à grands pas
A la fenêtre.
Ouf ! La bête est toujours là
En train de paître.
Je l’appelle en claquant de la langue
Afin qu’elle me regarde.
J’essaie de bien cadrer,
Elle est là sur ses gardes,
Vite je zoom et j’appuis.
Mais la bête, effrayée par le bruit
D’un camion passant sur la route,
S’enfuit.
Il est sûr qu'avant cette déroute,
C’était la photo à ne pas manquer.
Une photo animalière,
Dont, ma foi, je suis fière.
Le brame du Chevreuil ressemble à l'aboiement d'un chien.
A DEMAIN, jespère !