Cela fait la troisième fois que mon Chéri tue un serpent.
1. Un jour, en voulant arroser une jardinière de fenêtre, je vis un serpent enroulé sur lui-même en train de se faire chauffer les écailles au soleil au pied de la dite fenêtre. Ne sachant pas de quel serpent il s'agit, je vais chercher un balais et le bloque jusqu'à l'arrivée de mon Chéri rentrant du travail le midi. J'ai bien attendu 10 bonnes minutes avant qu'il vienne à mon secours.
2. Un autre jour, en taillant le dessus d'une haie, croyant qu'il s'agissait d'une feuille de peuplier sèche et voulant l'enlever de la main, mon Chéri s'aperçut qu'il s'agissait d'un serpent, qui bien évidemment fila dans la haie avant même que mon Chéri pense à le tuer.
Le lendemain au retour de mon travail, le serpent était toujours au même endroit, il s'agissait d'une vipère aspic. J' appelai mon Chéri à son travail : il alla la tuer avec la cisaille. Elle aussi prenait son bain de soleil tout en digérant un mulot qu'elle avait avalé.
3. C'était dimanche en fin d'après midi. Mon Chéri s’assoit sur l'un des deux sièges de la terrasse de notre petite mer quand soudain il vit un serpent sous l'autre. Il alla vite chercher sa cisaille et rattrapa le serpent qui filait sous la haie de thuyas entre le jardin et le champ de maïs.
En fait, après recherche, il s'agit d'une couleuvre
tout à fait inoffensive. Elle peut mordre mais n'est pas venimeuse, contrairement à la seconde dont la piqûre peut être mortelle.
A noter que le premier serpent ressemblait fort au troisième.
Voili, voilà !
Dommage ! Elle aurait pu encore se la couler douce.
On les tue, faute de savoir ce que c'est exactement
et aussi parce que le serpent fait peur.
A DEMAIN !