Le marronnier
Bien que sur cette photo il soit vert, mon marronnier est rose..
Il est des
marronniers blancs, de ceux qui bordent souvent les rues, et il en
est des roses. Je préfère les roses aux blancs, car le rose est
rose, et le blanc n'est que blanc.
Le
marronnier, qu'il soit blanc
ou rose a de jolies grandes
feuilles palmées.
Chacune d'elles est composée
de plusieurs feuilles dentelées appelées
folioles ; cela
va des plus petites à la plus grande, elles
sont opposées.
Chaque
année, nous lui faisons une coupe d'hiver afin qu'il ne devienne ni
trop gros ni trop grand, juste pour qu'il reste un arbre d'ornement.
Le printemps venu il nous gratifie de ses roses fleurs. Ce sont des
grappes de petites fleurs en forme de pyramides qui contrairement aux
fleurs de glycines tombant en cascade mauve, elles, elles pointent
vers le bleu du ciel.
A l'opposé
des châtaignes du châtaignier, connues sous le nom de marrons chauds
ou marrons glacés, les marrons du marronnier rose ne se mangent
pas, pas plus que ceux du marronnier blanc d'ailleurs. Appelés
marrons d'Inde, ils sont toxiques.
Une année
il a abrité les amours d'Adèle, la tourterelle et son Beau Tourtereau, puis ensuite
la romance de deux pigeons, Walter et Yvonne, qui maintenant se sont établis dans
un des six bouleaux. Sans doute préfèrent-ils la solitude des hauteurs que,
plus bas, la présence de l'homme. L'écorce du tronc de mon
marronnier rose présente comme tout autre arbre, quelques
excoriations, des cicatrices assez curieuses, dont une, une année, assez subjective,
je dirai même assez olé olé ! Elle a quelque peu changé depuis. Il porte aussi une petite maison à oiseaux.
Au pied de
mon marronnier rose s'étale en rond un massif de pivoines rouges,
entouré d'un petit muret en pierres blanches.