perles et petites histoires de boulot

Vous avez les brèves de comptoir et les perles en tout genre.

J'ai travaillé 20 ans dans une agence d'assurances dans laquelle j'étais le bureau des pleures, celui des catastrophes de toutes sortes.

Je me souviens de quelques perles telles celles qui suivent :

Sur des constats amiables automobile, en observations :

-- "Le chien B a sailli la chienne A"

Si le chien a fait son affaire chez la chienne, le propriétaire de B est responsable. Si c'est dans la rue, aucune responsabilité ne peut être retenue à l'encontre du Maitre du chien.

-- " la bouteille de gaz s'est sauvagement jetée sur le véhicule A"

Incident survenu sur un parking de supermarché au niveau du stock des bouteilles de gaz. Je n'ai jamais su comment cela s'était passé exactement et le propriétaire du véhicule n'a jamais donné suite.

Ma collègue a eu droit à cela :

Un Monsieur était venu pour se renseigner des tarifs automobiles pour sa voiture, question de comparer avec l'assurance qu'il avait déjà. Elle lui demande comment est assuré son véhicule pour pouvoir comparer ce qui est comparable. A un moment, elle lui demande : "Avez-vous une assistance ?"

Le Monsieur : "Non, j'ai un auto-radio".

- Sur un constat suite à un accrochage entre deux véhicules

Un des véhicules était immatriculé RQ et l'autre TQ.

Un jour un PDG d'Entreprise vient avec la carte grise  de son nouveau véhicule afin qu'on lui établisse une carte verte définitive. En attendant que le photocopieur chauffe, je regarde la carte grise, les lettres de l'immatriculation  étaient GPT. Pas très classe.

Un autre jour un autre client vient pour les mêmes raisons. Les lettres étaient WC. Mon ex boss lui dit : "Si je comprends bien tu as un numéro de chiottes !"

Une fois, sur un constat amiable automobile, il y avait 17 cases de cochées. Il était impossible de déterminer les circonstances, ni de savoir qui était en tort. J'ai invité le client à en refaire un autre.

Un client, qui habite d'ailleurs pas très loin de chez moi, vient et il s'adresse à ma collègue alors que j'étais près d'elle.

Le client : "Je viens assurer un van" (pour moi un van c'est un petit fourgon comme on peut voir aux Etats-Unis).

Ma collègue : "Combien de chevaux ?"

Le client : "Deux".

Moi : "Deux chevaux !!! Mais c'est quoi le  moteur sous le capot ?

Le client : "Y a  pas de moteur."

On part tous les trois en éclats de rire, il venait assurer un van pour transporter deux  chevaux. Il tient un centre équestre.

Quelle rigolade !

Le pire, un client originaire d'un autre pays, parlant mal le français et qui avait  plusieurs voitures, vient pour en assurer une avec laquelle il va partir en vacances dans son pays, via l'Espagne. Il s'adresse à mon ex boss.

Les demandes de ce dernier semblaient pourtant claires, mais les réponses l'étaient beaucoup moins. Plus la conversation avançait et moins cela devenait évident. Des confusions entre la grise qui fume, celle qui clignote de partout et une troisième. De ma place c'était à mourir de rire, ce que je n'ai pas pu m'empêcher de faire. Résultat de tout cela, lorsque le client est revenu de ses vacances pour assurer un autre véhicule, certainement destiné à rouler en France, on s'est aperçu qu'il était parti avec un véhicule non assuré, mon ex boss, d'après les explications embrouillées du client, en avait assuré une autre. Heureusement tout s'était bien passé.

BON WEEK-END  et à la semaine prochaine !