les hirondelles

Elles me donnent ma leçon de chaque jour.

Elles pointillent l'air de petits cris.

Elle tracent une raie droite, posent une virgule au bout, et, brusquement, vont à la ligne.

Elle mettent entre folles parenthèses la maison où j'habite.

Trop vives pour que la pièce d'eau du jardin prenne copie de leur vol, elles montent de la cave au grenier.

D'une plume d'aile légère, elles bouclent d'inimitables parafes.

Puis, deux à deux, en accolade, elles se joignent, se mêlent, et, sur le bleu du ciel, elles font tache d'encre.

Mais l’œil d'un ami peut seul les suivre, et si vous savez le grec et le latin, moi je sais lire l'hébreu que décrivent dans l'air les hirondelles de cheminée.

LE PINSON. -- Je trouve l'hirondelle stupide : elle pense qu'une cheminée, c''est un arbre.

LA CHAUVE-SOURIS. -- Et on a beau dire, de nous deux c'est elle qui vole le plus mal : en plein jour, elle ne fait que se tromper de chemin ; si elle volait la nuit, comme moi, elle se tuerait à chaque instant.

Jules RENARD. 

Elles sont de retour et en avance par rapport à l'an passé, c'est normal, c'est grâce au temps de cet hiver qui ne fut pas le même que celui de l'hiver dernier.
Comme les années précédentes, elles s'affairent dans le garage de mon Chéri dont on laisse la porte ouverte et ce, depuis  que nous les avons vues tournoyer au dessus de la maison. Il est content mon Chéri, elles lui cochonnent sa voiture  et son garage, mais ce sont nos petites copines du printemps.

Personne n'a trouvé comment est mon Nounous, je veux dire quel sera son usage.
Pour la réponse définitive à ma devinette, vous aurez la réponse quand j'aurai fini le deuxième personnage et surtout quand ils auront été réceptionnés par la personne qui me les a commandés.

A DEMAIN !