Ma nouvelle vie se
passait donc entre mes enfants, mon chez moi, notre chez nous
devrais-je dire et mon boulot. Quand les enfants allaient passer le
week-end chez leur père, je me sentais un peu seule, aussi, j’
allais déjeuner chez mes Parents les Dimanches. Au début, ce fut
tous les week-end, puis quand j’ai augmenté la pension
alimentaire, leur père ne les prenait plus que tous les 15 jours.
Je ne sais dans le
courant de quel mois du début de l’année 1985, j’avais préparé un
voyage aux Etats-Unis pour le mois d’Août, pour enfin
rencontrer ma correspondante de collège, Julia, avec qui je correspondais depuis 24 ans et surtout pour me changer les
idées.
Un jour en
allant porter le courrier de l’agence à la poste, je vois dans une
petite cour attenante au magasin de meubles, le beau jeune homme qui
m’avait déjà toisée de ses grand yeux marrons à la caisse du
supermarché de la ville. Tiens ! Tiens !
Un jour, le 22 juin
(nous sommes toujours en 1985) je pris mon courage à deux mains ou
plutôt certainement suivi le chemin de mon coeur et je suis entrée dans le
magasin en question dont je connaissais le patron ; il a appelé
le beau jeune homme qui est arrivé en bleu de travail et nous nous
sommes donnés rendez-vous à la sortie de son boulot, au café d’à côté. Ce fut le début
d’une belle histoire d’amour qui dure toujours au jour où
j’écris cette tranche de ma vie.
Le début de cette
nouvelle vie amoureuse fut, comment dire, délicate, car le beau
jeune homme était marié, pas mieux marié que moi d'ailleurs.
Pendant mon séjour à Salt Lake City, je lui écrivais chez un ami.
Mes lettres que nous avons conservées sont rangées dans un petit tiroir
de mon secrétaire.
Le beau jeune homme
fut libéré de son mariage malheureux peu de temps après et il divorça en octobre 86, moi je l’étais depuis avril 85. Nous
partagions déjà depuis plusieurs mois notre vie, moi et les enfants, entre chez nous et
chez lui. Je me souviens bien des questions de mon fils aîné qui,
quand j’allais le chercher au Lycée me demandait : »On
couche où ce soir ? ». Un jour j’en ai eu assez de
déménager leur matelas et les couettes, j’en ai acheté deux et nous les avons
installés dans la chambre d’amis de notre deuxième chez nous.
***
18 commentaires:
Coucou Claude.
Heu! Heu! l'aventure amoureuse et en route...
Bises, belle journée, A + 👫
@ Daniel
Un belle aventure !
Bises et belle journée à toi aussi.
voilà une histoire qui se construit, bonne journée chez moi il pleut, bises
J'adore les histoire d'amour surtout celles qui durent !
Un parcours pas toujours facile mais le bonheur total n'est pas loin !
gros bisous et bonne journée
MITOU
Décidément tu auras pris ton destin en main !
C'est un beau roman, c'est une belle histoire que tu nous contes là ! Et au bout du compte malgré les moments durs et désespérés la vie est ce qu'on en fait
@ Nadette
Bonne journée à toi aussi. Il pleut également.
@ Mitou
T'as raison, c'est beau l'amur comme dirait ake Johnny qui dure.
Bonne journée et gros bisous.
@ Cergie
Tout à fait ! J'ai effectivement fait de ma vie ce que j'en ai voulu.
Pour la belle rencontre, par contre, je n'ai pas fait exprès.
Il y a des moments où il faut prendre sa vie en main comme tu as su le faire.
Le bonheur est souvent au bout.Même pour la belle rencontre tu as su faire le pas qu'il fallait!
Bonne journée Claude!
Une belle histoire d'amour.
J'ai aimé lire ton texte.
Bisous
et si par bonheur les enfants ne mettent pas du sable dans les roues...tout va aller de mieux en mieux pour toi...
Ça fait toujours du bien de lire des histoires d'amour heureuses.
Entre ce que la vie nous impose et ce que nous pouvons choisir nous naviguons. Une belle histoire qui commence...
Belle amitié de jeunesse !
Quand nous sommes au fond du bac, il nous est toujours difficile d'imaginer qu'un jour, cela puisse aller mieux. On pense que tout est fini et que nous allons être malheureux le restant de nos jours. Et puis, un jour, soudain, sans trop savoir pourquoi, on remonte la pente, on fait de nouvelles rencontres et on se retrouve, d'une manière ou d'une autre. Une belle histoire que tu nous contes-là. Bises alpines.
Un proverbe plein de bon sens dit "Qui ne tente rien n'a rien". C'est tellement vrai ! surtout en matière de sentiments. Tu as su saisir ta chance et la suite t'a donné raison.
Il y a une chose que je n'ai pas bien pigé : c'était où le "deuxième chez nous" chez lui ?...
Bises et bonne fin de soirée, Claude
Je viens de lire tes dernières "tranches de vie" ..... pas toujours simple, mais si je comprends bien la suite est belle !!!
Gros bisous, bonne nuit !
Oui Tilia
Comme quoi une deuxième chance est toujours possible ..
Belle histoire !
Bises claude
Pas facile la vie amoureuse, mais que de récompenses au bout du compte.
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