Peupliers (1)

Suite à cette photo, envoyée par Daniel, qui a bien compris que je déteste les peupliers du voisin, je m'en vais vous raconter mes griefs contre ces maudits arbres.

L'ancien proprio avait planté des peupliers, alors que la maison était en place depuis déjà une vingtaine d'années. Ils ont remplacé des pommiers. Le hic est que ces maudits arbres ont poussé et qu'au bout d'un moment ils nous ont occasionné des emmerdes.
Outre le fait que le vent dans les branches et surtout dans les feuilles de ces peupliers faisait un bruit assourdissant, que leur hauteur d'une trentaine de mètres, nous privait du soleil, nous avions des feuilles everywhere.
Sur les terrasses, sur la pelouse, dans le potager, autour de la serre, dans la cour de l'autre côté de la maison, et un congère de feuilles devant la porte de mon garage, certainement formé par le vent tourbillonnant à cet endroit-là. Le pire c'était dans la piscine. Et cela c'était en été, aussi , je ne vous dis pas ce que c'était à l'automne.
Nous passions tous nos week-end à ramasser des feuilles, des feuilles, encore et toujours des feuilles. A la fin c'est assez gonflant et déprimant.
Nous avons fait plusieurs démarches auprès du voisin, auprès de l'EDF parce que une ligne à haute tension passe entre chez nous et la peupleraie. Un jour tempétueux d'un mois de juin, une branche a été propulsée sur la ligne et cela a fait un arc électrique, une vraie explosion. Si un arbre venait à tomber, il tombait obligatoirement sur la ligne et ensuite le tout chez nous.
Nous avons fait un courrier au voisin que j'ai fait signer par les autres voisins qui se plaignaient aussi de désagréments. Nous, nous étions en première loge. De tout cela, rien de ressortait. Nous avons pris un rendez-vous avec un médiateur pour un 23 Février d' il y a à peu près une dizaine d'années. Le lundi 14 février, au matin, mon Chéri entend le bruit d'une tronçonneuse. On abattait les peupliers, enfin ! Environ 130 peupliers, dont 80 ont ainsi disparus de notre horizon. Vous ne pouvez pas savoir à quel point nous étions contents.
Malheureusement, notre bonheur ne durera pas.
A suivre...