Quand je suis arrivée ici en septembre 1962, bien que dépitée d'avoir quitté la région parisienne, je trouvais que la ville était réellement une ville de campagne.
Notre premier logement
En fait, c'était une ville très commerçante où il y avait un nombre de commerces en tout genre.
Principalement des métiers de bouche, des boulangers, des bouchers, un poissonnier, deux magasins "Comptoirs Modernes", deux quincailleries, deux magasins de vêtements, une mercerie, un pressing, deux ou trois banques, un magasin de tissus, un grainetier, un maroquinier, 1 grand bazar, 1 marchand de meubles, une supérette, 2 magasins de vêtements , des garages, si je me rappelle bien 1 magasin de lunettes, 1 magasin de jouets et j'en passe.
Les années ont passé, et les magasins ont changés, se sont installés un petit Leclerc, plus de banques, plus d'Agences d'assurances, un magasin Phildar, un pour vêtements de bébés, une autre supérette, 1 magasin de meubles avec atelier de fabrication. Il y avait deux cinémas, un a disparu et les années ont continué à passer et la ville a changé. La plus grande et plus ancienne quincaillerie est devenue une banque.
Outre le changement du centre ville qui n'a pas été une réussite (déplacement du Monuments aux Morts et construction d'un abri bus qui ressemble à un péage d'autoroute et qui ne sert à rien, certains magasins ont fermé faute de repreneurs et c'est ainsi que la ville se meurt.
Un plus grand Leclerc s'est construit, l'ancien est devenu un magasin de bricolage, un Intermarché a ouvert à l'autre bout de la ville, et du côté du Leclerc, un centre commercial avec des enseignes que l'on trouve partout maintenant, avec des magasins qui sont à l'origine de la fermeture de certains en ville.
Le Café de l'Ouest, quartier général de ma jeunesse avec les potes du lycée qui était devenu un restaurant gastronomique avec un nom à la gomme, n'est plus non plus.
Pourquoi tout cela, parce que une banque fermera ses portes le 31 Mars prochain. Heureusement que le Poste, elle, ne ferme pas.
C'est intéressant pour les clients, mais rassurez vous mon Chéri et moi sommes dans celle d'en face. Que va devenir cette devanture ?
Château du Loir a même presque perdu son nom suite à un regroupement avec deux autres petites communes, mais je ne veux jamais entendre parler de ce nouveau nom, n'existe pour moi que
CHATEAU DU LOIR.
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10 commentaires:
C'est toujours triste de voir disparaitre ces choses qui font partie de notre vie ...
Merci pour tes explications et photos
Bises
une évolution galopante...qui a détruit l'humain pour faire place au"paradis" de l'intelligence artificielle...nous sommes sous la coupe des logiciel qui ordonne tout partout !
Après avoir vécu à Paris, tout ne pouvait t'apparaître que comme de toute petites villes.
Mais finalement c'est devenu chez toi. Ta nouvelle ville était à taille humaine et il y avait tout ce qu'il fallait. Si le progrès c'est de supprimer cet équilibre, que l'on arrête de "progresser!!
Coucou Claude.
Allons bon une citadine dans l’âme pourquoi donc ne te réinstalle tu pas dans une grande ville ?
Moi à ta place voici longtemps que ce serais fait, pourquoi donc avoir des regrets, vite retourne à Paris...
Bises, bon weekend, A +
Coucou ma chère Claude,
Effectivement c'est bien triste ces changements !! Pourtant tout devrait être mieux et malheureusement c'est l'inverse qui se produit et partout !
Je te souhaite un excellent week-end.
Plein de bisous bisous,
On constate le même phénomène partout. Chez toi c'est déjà la ville. Ici c'est bien moins grand et nous n'avons plus de poste et une banque a fermé aussi. L'autre n'est plus qu'un bureau même pas ouvert et un distributeur.
Ainsi va la vie !
Gros bisous. Douce nuit !
Lavandine
C'est le progrès ma chère, diront certains, mais sans sombrer dans la nostalgie on ne peut que constater les dégâts humains et l'enlaidissement des cœurs de ville.
Passe un beau dimanche.
Amicalement.
Claude
Coucou,
Je partage ta peine. J'ai connu "l'autre" CHATEAU DU LOIR.
Quand j'étais pensionnaire , j'attendais le car , qui me ramenait chez moi, chez des amis à mes parents, les bijoutiers Mr et Mme FORTIER.
Après ,j'étais très amie avec Marie-France, ses parents tenaient la droguerie place des Halles en face le "champignon".
Comme tu vois, nous avons beaucoup de souvenirs à partager!!!
Bises.
Je me glisse dans le commentaire de Marie-Paule :-)
Bon dimanche, Claude.
Même constat partout, les petites et moyennes villes se décentralisent, les commerces se retrouvent en périphérie et on constate partout des banlieues identiques... C'est navrant !
Bonne soirée !Et à bientôt !
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